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dr Eve-Marie Halba

secrétaire générale de l'iriv, co-fondatrice des rives de l'iriv

Eve-Marie Halba, agrégée de grammaire, docteur ès Lettres, est la secrétaire générale de l’iriv. Sa thèse de doctorat analyse le bannissement d'un baron rebelle à Charlemagne dans une chanson de geste du XIIIe siècle (Renaut de Montauban, épopée d'un exclu, soutenue à Paris-IV en 2000 et publiée à Lille, Septentrion éditeurs, en 2002). Elle enseigne la littérature, la stylistique et la langue française depuis 1992. Elle est rédactrice depuis 2004 de la Lettre électronique les rives de l'iriv. Elle a publié plusieurs ouvrages sur la grammaire et la linguistique et de nombreux articles dans des revues nationales et internationales (publications).

Eve-Marie Halba, agrégée in French Grammar, is general secretary of iriv. Doctor in French literature, she made her thesis on "Renaut de Montauban, epic of an outcast" which studies the banishment of a French epic hero in the XIIIe century (available at Septentrion publishers). She has been teaching French Grammar & Litterature since 1992. She is an editor of iriv's Newsletter since 2004. She has published several books and articles in national and international reviews (publications).

Numéro 1, rive académique - septembre 2004

Saint Renaud, une leçon de bénévolat

Le premier numéro des rives de l'iriv célèbre saint Renaud, héros d'une épopée du XIIIème siècle (1). Quelle est l'histoire de ce personnage légendaire, chassé de France par Charlemagne, forjuré par son père (2), pèlerin à Jérusalem, qui meurt en martyr à Cologne ?   Banni pour le meurtre du neveu de Charlemagne, Renaud obtient le pardon impérial en faisant ...
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Numéro 2, rive académique - décembre 2004

Le vocabulaire de la reconnaissance

Le service bénévole n'est pas univoque. Le bénévole accepte une certaine autorité et s'engage dans une action collective (cf service militaire), ce choix est fondé sur le libre exercice d'un choix personnel (voir les locutions rendre service ou prestation de service). Le don bénévole est un service qui mérite une récompense, une rétribution pour gratifier cette contribution. Tous les mots, gravitant autou...
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Numéro 3, rive académique - mars 2005

L'impénitent Girart de Roussillon, un engagé malgré lui

Les épopées médiévales montrent la grandeur de leurs héros mais aussi leurs faiblesses. Qui ne connaît l'orgueilleux Roland refusant d'appeler à l'aide Charlemagne et perdant la vie sur le champ de bataille ? Un cycle d'épopées méconnues, celui des barons révoltés (1), met en scène des héros au destin brisé. Grands vassaux de l'empereur, les protagonistes (Doon de Maye...
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Numéro 4, rive académique - juin 2005

Miles benevolus

Le bénévole est-il un soldat?La question pourrait surprendre si l'étymologie n'éclairait d'un regard singulier le mot miles et ne permettait de jeter quelques ponts entre deux domaines que le vocabulaire moderne n'aurait guère l'idée de rapprocher, le bénévolat et le combat.    Miles, le " soldat " en latin, a tout d'abord donné militaire, qui côtoie le soldat (dériv&e...
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Numéro 5, rive académique - septembre 2005

L'engagement, un paradoxe bénévole

L'engagement est un terme intimement lié au bénévolat. Il nous a paru intéressant d'étudier la famille lexicale de gagepour aborder l'un des paradoxes du bénévolat, la liberté de l'engagement mais aussi ses nécessaires contraintes.    Le bénévole est étymologiquement " celui qui veut bien ", le mot est le doublet savant de bienveillant. La liberté est au cœu...
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Numéro 6, rive académique - janvier 2006

Saussure, une nouvelle aventure

L'iriv change de rive, l'institut quitte le boulevard Raspail pour la rue de Saussure (1). Occasion d'évoquer deux grands personnages et de réfléchir à une nouvelle approche du bénévolat.    Qu'ont en commun Raspail et Saussure, homme politique et scientifique français face à un linguiste suisse ? Tous deux sont d'ascendance helvétique (2). Tous deux ont marqué une ère nouvelle. Ras...
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Numéro 7, rive académique - mai 2006

Solidaire, précaire: tous frères?

La fraternitéest un mot du vocabulaire religieux, politique et juridique. Les chrétiens, les moralistes et les philosophes du droit l'associent à une réflexion plus générale sur la notion de justice et d'entraide dont les Fables de La Fontaine donnent des exemples frappants (1). Au XVIIIe siècle, la fraternité devient un concept politique essentiel que la Révolution française associe à l'égalit&eac...
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Numéro 8, rive académique - septembre 2006

Les ambassades épiques, question de transmission

La transmission est un point important dans la réussite du bénévolat. C'est un double lien, celui que l'association crée avec le bénévole et celui que ce dernier construit avec le monde extérieur. La formation est une première étape qui permet de le faire adhérer à un projet collectif, transmettre ce savoir est l'objet de toutes les attentions. L'action menée par le bénévole est ...
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Numéro 9, rive académique - janvier 2007

Témoin, martyr et Lamartine

Témoin et martyr sont originellement synonymes. Dans le vocabulaire juridique, ces mots désignent "une personne qui certifie ou atteste par ce qu'elle a vu ou entendu". Témoin vient du latin testimonium, dérivé de testis (1) que les lexicographes rapprochent de tristis "troisième intervenant qui peut être le soutien de chacune des parties". Martyr est hérité d'un radical indo-européen signifiant &q...
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Numéro 10, rive académique - mai 2007

Combat et mobilisation

On lutte pour ses idées, on mène un combat pour une cause, on s'engage dans une bataille. Le vocabulaire guerrier est souvent utilisé par les bénévoles. Le " volontaire " était un militaire. Au XVIIe, il était ce combattant courageux qui se proposait pour les missions dangereuses. Il servait dans l'armée sans demander aucune solde, la guerre était le moyen de se réaliser comme individu, dans le feu de l...
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Numéro 11, rive académique - septembre 2007

Compétences sociales : de la psychiatrie au bénévolat

Compétent est tiré du latin competens et signifie littéralement " tendant vers le même but " (1). Cette idée première d' " émulation " est très présente dans certains mots de la famille : compétition, compétiteur, compétitif, compétitivité. Elle a complètement disparu dans : compétence, incompétence et quelques rares termes sortis de l'usage : comp&e...
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Numéro 12, rive académique - janvier 2008

Indifférence des différences

Le vocabulaire de la différence est très révélateur de la perception très contrastée de cette notion et de l'éventail des domaines balayés (mathématique, agriculture, philosophie, droit). La différence est " un ensemble de caractères qui distingue un être ou une chose des autres " (1). En logique, c'est une qualité essentielle qui permet de différencier les espèces du m&...
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Numéro 13, rive académique - mai 2008

De confidentia. Plongée dans la confiance

Confiance et confidencesont les héritiers de confidentia (1). Le nom dérive de fidere qui signifie " avoir confiance ". Le radical se décline en latin sous trois formes différentes : Fid a formé fidus " digne de confiance ", infidus " peu sûr ", confidentia " confiance en soi exagérée ", confidenter " audacieusement " et fiducia/fidentia " assurance " ; Foed a donné naiss...
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Numéro 14, rive académique - septembre 2008

Sollicitude, force des sentiments

Sollicitude, compassion, commisération : tous ces mots paraissent synonymes, ils appartiennent au vocabulaire de l'entraide et de la charité. L'attention envers celui que l'on veut aider n'est pourtant pas la même. Le soin d'autrui peut être le partage de sa souffrance, sens propre de compassion " souffrir avec " ou de commisération " pitié commune " (1). Ce soin peut avoir une forme plus positive et dynamique, ...
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Numéro 15, rive académique - janvier 2009

Don et pardon

Le pardonrésulte d'un cheminement personnel très fort et quasi surnaturel. Il s'agit d'annihiler la haine qui animait deux êtres ou deux peuples. Ce bouleversement émotionnel est souvent accompagné de larmes et de cris, il prend place dans un rituel qui donne un sens irréversible à cet effacement du ressentiment. Cet oubli permet au passé douloureux d'être remplacé par un présent apaisé. Alfred...
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Numéro 16, rive académique - mai 2009

Promesse de mariage

Promettre est issu du latin pro-mittere " faire aller en avant " c'est un pari que l'on prend pour un futur qu'on voudra " garantir " de sa parole. Sous sa forme pronominale, se promettre à est synonyme de " faire le vœu de " et se promettrede signifie " se faire une promesse mutuelle ". Le verbe avait initialement le sens de " prédire " mais l'emploi figuré d' "assurer " a finalement ...
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Numéro 17, rive académique - septembre 2009

Table rase

La tabula rasa ou nuda, concept philosophique exposé par Aristote et Saint Augustin, utilise la métaphore de la tablette des écoliers pour faire comprendre la notion d'expérience. Notre esprit serait comme cet outil d'apprentissage, il serait vierge et s'enrichirait peu à peu des traces que l'expérience y inscrirait. La sensation, le contact du monde transforment notre intelligence et la modèleraient en fonction des circonstanc...
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Numéro 18, rive académique - janvier 2010

Entrée en matière ou l'art du prélude

L'œuvre de Frédéric Chopin comprend vingt-quatre Préludes considérés comme une prodigieuse somme de poésie qui " fonde l'impressionnisme musical " (1). Qu'est-ce qu'un prélude ? C'est une " suite de notes, souvent improvisée, chantée ou jouée pour se mettre dans le ton et essayer, chauffer la voix ou l'instrument " (2). Puis, le terme se précise : c'est une pi...
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Numéro 19, rive académique - mai 2010

Alter et alienus

Il y a deux " autres " en latin (1). Alter est " l'autre " qui s'oppose à un individu particulier. Il est à l'origine de plusieurs mots : autrui, altérité, altruisme, altérer, altercation. Alius est " l'autre " dans un ensemble de plus de deux éléments. Son dérivé alienus " qui appartient à quelqu'un d'autre " a donné le français aliéner...
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Numéro 20, rive académique - septembre 2010

Confins, l'au-delà de la frontière

Finis et limes désignent la frontière en latin. Les deux mots sont au départ utilisés dans le domaine agricole. Finis est " une borne " (1), limes un " chemin bordant un domaine ". De la même manière, confins, issu de confinium dérivé de finis, est une " limite commune à des champs, à des territoires ". Au pluriel, fines signifie " les frontières d'un pays " ou " le pays ...
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Numéro 21, rive académique - décembre 2011

Regarder, un acte engagé ?

Regarder est un mot d'origine germanique tiré de la racine *wardôn " regarder vers ", qui a donné ward en anglais, warten en allemand et esgarder en ancien français (1). Parmi tous les dérivés de garder (2), seul regarder a été conservé -le préfixe " re " indique le mouvement en arrière et en retour qui renforce l'idée d'observation intense. Le monde gréco-latin utilise d&...
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Numéro 22, rive académique - juin 2012

Léonard de Vinci, maître du reflet

L'étymologie réserve des surprises. Ainsi, l'histoire du nom reflet est comparable à celle de l'adjectif pittoresque : l'origine est italienne (riflesso pour l'un, pittoresco pour l'autre) et l'acception picturale. Le pittoresque est " ce qui mérite d'être peint ", le reflet " la teinte lumineuse qui se joue sur des fonds différents ". Ce jeu subtil de lumière est expliqué par L&eac...
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Numéro 23, rive académique - décembre 2012

Mosaïque, grâce des Muses

rive académique de juin 2012  dr Eve-Marie Halba,  secrétaire générale de l’iriv Mosaïque, grâce des Muses Musée, musique, mosaïque, on ignore souvent que ces termes viennent du mot muse. D’origine grecque, mousa, ne présente pas une étymologie claire. Selon Pierre Chantraine (1), trois pistes sont possibles mais guère satisfaisantes. Les divinités de la montagne et des champs, filles de Mn&ea...
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Numéro 24, rive académique - juin 2013

Bocca della Verita

« La vérité sort de la bouche des enfants ». Le proverbe exprime l’innocence de l’enfance, elle unit deux mots que le monde antique et la tradition chrétienne ont aussi associés, bouche et vérité. La bocca della veritàest sans doute l’image la plus célèbre. Le masque de marbre, selon la légende romaine, est capable de savoir si la personne, qui y placerait la main, dit vrai (1). Tout men...
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Numéro 25, rive académique - décembre 2013

Songe, rêve et imagination

Sommeil et insomnie sont deux antonymes connus maison ignore que le sommeil est un petit songe, étymologiquement (1). La famille latine de somnus a généré des mots très divers. On distingue le sommeil pesant (assommer, assommoir, somnifère, somnambule, hypersomnie) du sommeil léger (somme, somnoler, soporifique, assoupissement). Songe, songer, songerie appartiennent à une troisième catégorie, celle du sommeil éveill&eac...
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Numéro 26, rive académique - juin 2014

Réconciliation oedipienne ?

Concilier et réconcilier sont issus du latin calare qui signifie à la fois « proclamer » et « convoquer ». En français, ce radical se trouve dans clarté et clair, qualifiant d’abord la voix puis d’autres éléments (lumière, raisonnement…). Le radical latin a généré plusieurs verbes français : déclamer, proclamer, déclarer, réclamer o...
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Numéro 27, rive académique - décembre 2014

Les tours du détour

Détour et détournement sont attestés en français dès le XIIème siècle. Le premier sens est l’éloignement par rapport à un itinéraire prévu ou le changement de direction. Détoura le sens de « lieu écarté », d’« endroit où une rivière change de direction », de « chemin plus long qu’on ne l’envisageait &ra...
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Numéro 28, rive académique - juin 2015

Balance et déséquilibre

La balance est au coeur de l’équilibre. Chez les Latins, la libra servait à mesurer les liquides (1), l’adjectif aequusexprime le moment où le poids est déterminé par la stabilisation de la balance. L’équilibre marque donc cette égalité de force entre deux ou plusieurs choses qui s’opposent, puis l’état de repos qui est soumis à de telles forces. Deux idées contradictoires sont aux prises....
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Numéro 29, rive académique - décembre 2015

Complexité du retour

Le retour est équivoque. Il exprime à la fois le mouvement vers l’arrière(1) et le mouvement en sens inverse (2). Il marque le point d’arrivée (3) etle chemin parcouru pour revenir à ce point initial (4). Cette polysémie est héritée du verbe retourner et des différentes acceptions du préfixe re- marquant ce mouvement en sens inverse (renvoyer), le retour à un état antérieur (revenir), la r...
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Numéro 32, rive académique - mai 2017

Demain vient toujours un peu trop vite

La conception du temps repose sur le présent en français.De ce temps est déduit le passé, pour les faits antérieurs, le futur, pour les faits postérieurs. Dans notre système verbal, seul le passé développe un vaste spectre morphologique (1). Des événements qui ont eu lieu sont plus facilement envisageables que ceux n’existant pas encore. C’est pourquoi le futur ne présente que trois temps&nb...
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Numéro 31, rive académique - décembre 2016

Alliance, unir de gré ou de force

Alliance est tiré du latin liga. La famille lexicale la plus proche comprend quatre noms : lien, liaison, ligature, ligament. Lien et liaison datent du XIIème, cette ancienneté a permis qu’une grande variété de sens sédimente la langue. Au sens propre, le lien est un élément flexible et allongé reliant les objets. Au figuré, il est la relation entre deux personnes (liens ...
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Numéro 30, rive académique - juin 2016

Une heureuse surprise ?

Au Moyen Age, la surprise  était un impôt extraordinaire ou alors une tromperie, dans le domaine judiciaire. Surprendre était considérée comme une action inhabituelle, négative, voire répréhensible. Au cours de son évolution sémantique, la surprise perd cette connotation péjorative (1). Ainsi, la locution à la grande surprise de quelqu’un peut être comp...
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Numéro 33, rive académique - décembre 2017

Société du partage

Pour un adolescent du XXIe siècle le mot partage renvoie aux réseaux sociaux. La société adolescente communique avec le monde entier en dévoilant ses photos, ses écrits. Spectacle aux dimensions d’une chambre, nombrilisme qui attend l’impact kaléidoscopique de sa réflection. L’exhibition est escortée de sa zone d’ombre, le voyeurisme, le harcèlement. Le partisan se métamorphose vite en dét...
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Numéro 34, rive académique - mai 2018

Clair obscur

Clair est d’origine latine. L’adjectif clarus s’appliquait au caractère éclatant d’une voix ou d’un bruit (1). On retrouve le radical dans certains instruments au son clair (clairon, clarine, clarinette). Clarus qualifiait aussi l’éclat, la luminosité de ce que l’on voit. Cet emploi est perceptible dans le vocabulaire français au sens propre (clairière, clairsemé, éclairage, éclaircie) et au ...
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Numéro 35, rive académique - décembre 2018

L’ambiguïté de la renaissance

Au XIVème siècle, renaissance est un terme de théologie qui évoque la régénération spirituelle. Au XVIème siècle, elle exprime plus précisément la réincarnation de l’âme après la mort. Ces valeurs religieuses sont héritées du verbe renaître qui signifie d’abord « connaître une nouvelle disposition d’âme, un changement spirituel »...
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Numéro 36, rive académique - mai 2019

Audendo virtus crescit, tardando timor. « Le courage croît en osant et la peur en hésitant ». (1)

L’audace et le courage sont deux notions voisines. Le courage est une vertu essentiellement morale, attribuée à l’élite, une force d’âme dans tous les domaines. Le courageux a le sens de la mesure face au danger, l’audacieux l’affronte avec morgue quel qu’en soit le prix (2). L’audace est un courage entreprenant, c’est un mot d’origine latine. L’adjectif audax « audacieux, effronté&nbs...
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Numéro 37, rive académique - décembre 2019

Ressource des sources

Des mots aussi différents que source, règle, résurgent, roi ou insurrection ont le même radical indo-européen, *reg signifiant « droit » et « direction ». La source est d’abord l’eau qui sort de terre et l’issue par laquelle elle se déverse. Au XVIIe siècle, elle désigne l’endroit où le cours d’eau prend sa naissance, voir l’expression couler de source aux...
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